Nomiya, table d'hôtes éphémère et un peu de fricotage








Ce restaurant éphémère perché au dessus du Palais de Tokyo aura une durée de vie d'une année. De ce belvédère on peut admirer une des plus belles vues sur Paris et la Tour Eiffel. Effet waouh garanti. Cette table d'hôtes plutôt que restaurant peut accueillir 12 personnes au maximum.







Privatisée par des amis, Gilles Stassart nous a concocté un menu de saison. Gilles Stassart venu aux cuisines en 2005 est un spécialiste de la confrontation entre les arts plastiques et l'alimentation.

Le voici interviewé lors de l'ouverture de Nomiya


Le "Nomiya", un restaurant dans le ciel de Paris from Ulysse, la culture du voyage on Vimeo.

Un atelier de cuisine pour adultes et enfants permet de réaliser aussi les recettes que vous avez dégustées au Nomiya la veille.

Pour commencer un velouté de courge Butternut, coquilles Saint-Jacques, émulsion de bisque de homard et huile de homard. Bon mais manque de contraste et d'assaisonnement. Sauvé par les feuilles de shiso.



Ensuite une tuile fine de pain grillé au piment d'espelette, foie gras et figue rôtis. Excellente composition très équilibrée notamment la tuile de pain excellente mais un microscopique morceau de foie gras.




En plat principal, un agneau des Pyrénées purée de panais, millefeuilles de carottes et sommités de choux romanesco au thym. Pas transcendental même si les produits sont bons.



Pré-dessert : sorbet pomme absinthe que j'ai personnellement beaucoup apprécié




et en dessert une endive confite à l'orange avec une glace café, une mousse chocolat gingembre et un sablé gingembre.



Bon mais là aussi pas très surprenant. Saumur (Petit Saint-Vincent Nobile 2009 Dominique Joseph) et Morgon (Côte du Py 2007) pour les vins.

Bref, la vue époustouflante sauve un peu les assiettes. C'est bon mais pas aussi contemporain que je m'y attendais connaissant le parcours du chef et le lieu, le Palais de Tokyo. De plus nous n'avons pas eu d'amuses bouches avec le Champagne ou de mignardises avec le café... un peu brut de décoffrage comme le lieu qui l'accueille.






Plus dans l'air du temps, le nouveau magazine pour Epicurien urbain Fricote. Ne cherchez pas dans ce magazine une liste des recettes. Vous en trouverez peu mais en revanche vous allez découvrir les nouvelles tendances en cuisine, alimentation, design, sorties, restos et tous les bons plans pour les urbains. Maquette très sympa (j'aime beaucoup la couverture), très axé sur les graphismes, impossible de rater les endroits les plus cools de Paris et même overseas... Le meilleur kebab du monde contre une interview de Joel Thiebault ou un William Ledeuil rencontre Booba. Première lecture agréable... le N°2 sera attendu.







Photos prises sur le site de Fricote

Commentaires

Anonyme a dit…
J'aime bien l'esthétisme de la soupe, simple mais efficace.

Au fait, tu vas vraiment finir par me faire succomber pour les recettes de Passard. J'étais déja tombée amoureuse des tomates cerises (tomates cerise? tomate cerises?) fourrées, et là paf fruit de la passion tout aussi tentant.
Faut que je me lance pour les fêtes!
fanny a dit…
J'aime bien l'esthétisme de la soupe, simple mais efficace.

Au fait, tu vas vraiment finir par me faire succomber pour les recettes de Passard. J'étais déja tombée amoureuse des tomates cerises (tomates cerise? tomate cerises?) fourrées, et là paf fruit de la passion tout aussi tentant.
Faut que je me lance pour les fêtes!
Cocotte a dit…
Moi aussi je fricote! Joli sujet sur le maraîcher, d'ailleurs:)
asmaa a dit…
Très belle photos, merci pour le partage
valou a dit…
Merci....
Oui, quand même... Ce "petit" restaurant a l'air bien séduisant...
esom a dit…
Ma fille avait fait l'atelier cuisine c'était super! mais j'avais pas pu "visiter" j'étais super déçue!il faudra que je trouve ce magazine
trinidad a dit…
quel joli endroit. et quelle lumière ! parfait pour faire un excellent repas !
ça parait tout de même bien tentant...
S Lloyd a dit…
Dommage que le Nomiya ne dure qu'1 année. Ca semble interessant, au vu des plats auc couleurs vives que je peux voir sur votre blogue.
Dommage, les assiettes sont jolies, de l'inspiration mais simple. Je viens d'acheter Fricote dans un "hyper culture" (pas question de le trouver dans mon "bled"...), n'ai eu le temps que de le feuilleter rapidement.
René a dit…
merci de nous faire partager cet endroit si séduisant !!
Guillaume a dit…
Marie
J'esperais etre tombe un jour "sans" mais je partage votre avis sur le Nomiya qui n offre rien d'exceptionnel si ce n'est la vue.