Sadaharu Aoki : la meilleure galette de Paris ?
Deux ans déjà que je n’avais mangé de galette pour l’Epiphanie, étant toujours au bout du monde à cette période.
Je ne compte pas la pseudo galette mangée à Pondichery en 2006, achetée dans une antique boulangerie coloniale française Fortune: aucun goût sinon celui de l’exotisme de retrouver un bout de France dans une ville merveilleuse, miraculeusement préservée du tsunami grâce à sa digue.
Bref, c’est mon plaisir du début d’année: l’Epiphanie. D’autant plus qu’à Paris, nous avons le choix d’une galette originale ou plus classique : du Nord à la frangipane, ou du Sud avec des fruits confits. Je me souviens qu’à Annecy nous mangions de la brioche, de grandes brioches au sucre rarement des galettes à la frangipane, qui sont délicieuses mais souvent écoeurantes.
Mon principal souci est donc de trouver la galette 2007. Pour cela petit benchmark : Chez qui acheter la galette cette année ?
En dehors des boulangers/pâtissiers de quartier qui souvent nous réservent des surprises, voici ce que nous proposent les grands noms parisiens :
- Jean-Paul Hévin : Galette à la crème d’amandes, pâte de pistache et éclats de palets 80% de cacao, composée d’un double feuilletage nature et cacao. La Fève est un cœur en verre peint à la main. Il y a 10 Fèves à collectionner. Il est préférable de la commander.
- Ladurée : galette coco/ananas cette année avec des petites fèves Babouchka (quel rapport me direz-vous ?) : j’adore le mélange coco-ananas mais celle-ci je compte la faire moi-même dans ma petite cuisine.
- Eric Kayser : galette au chocolat, galette aux ketsches, aux pommes, brioche royale également car la brioche aussi gagne du terrain sur la galette à la crème d’amandes.
- Gérard Mulot : galette Melchior à la crème de pistaches
- Pierre Hermé : galette Ispahan à la crème d’amandes à la rose, litchis et framboises ou galette Carrèment chocolat au chocolat amer, croustillant chocolat avec une fève en édition limitée de chez Bernardaud.
- La Maison du chocolat nous propose une galette au chocolat et une autre à la framboise- Quant à Lenôtre, pourquoi pas sa très chic galette millefeuilles Lucky Epiphany : Guy Krenzer et son équipe créent la surprise en imaginant une galette qui se présente et se déguste comme un millefeuille. Un feuilletage façonné à la main – pour un croustillant incomparable – fourré d’une légère crème mousseline au citron, rehaussée de framboises fraîches. La galette des rois dans une version aérienne et ultra-raffinée, parsemée de trèfles à quatre feuilles dorés à l’or fin de chez Fred (uniquement sur commande)
- Et pour les petits budgets : Paul nous propose une galette au chocolat avec une pointe de pralinoise
(crédits photos : Yuichi Sakuraba Flickr - Galettes chocolat Hévin et Ispahan Hermé)
Et bien finalement mon premier choix s’est porté sur celle de Sadaharu Aoki car je voulais découvrir comment un japonais pouvait s’accommoder de notre traditionnelle galette.
Galette Matcha azuki
Et bien, la sienne est une merveille avec une pâte feuilletée au thé vert, une crème d’amandes recouvrant une pâte d’haricots rouges azuki, le tout saupoudré de grains de sésames noirs. Elle est fine et élégante comme la patisserie de Sadaharu. Merveilleux mélange de nos deux cultures.
J'ai gouté également celle de JP Hévin en part individuelle : très bon feuilleté avec un fort goût de chocolat en bouche qui cache malheureusement la pistache qui ne ressort pas. Peut-être que ce n'est pas la même chose sur une galette pour plusieurs parts.
Et ensuite me direz-vous ? le week-end prochain se sera probablement celle de Gérard Mulot car je ne peux résister à la pistache ou alors…la coco/ananas que je ferais pour mes petits collègues mais il y aussi le KKVKVK avec la brioche royale…je ne sais plus. La galette est mangée : Vive les rois !
Je ne compte pas la pseudo galette mangée à Pondichery en 2006, achetée dans une antique boulangerie coloniale française Fortune: aucun goût sinon celui de l’exotisme de retrouver un bout de France dans une ville merveilleuse, miraculeusement préservée du tsunami grâce à sa digue.
Bref, c’est mon plaisir du début d’année: l’Epiphanie. D’autant plus qu’à Paris, nous avons le choix d’une galette originale ou plus classique : du Nord à la frangipane, ou du Sud avec des fruits confits. Je me souviens qu’à Annecy nous mangions de la brioche, de grandes brioches au sucre rarement des galettes à la frangipane, qui sont délicieuses mais souvent écoeurantes.
Mon principal souci est donc de trouver la galette 2007. Pour cela petit benchmark : Chez qui acheter la galette cette année ?
En dehors des boulangers/pâtissiers de quartier qui souvent nous réservent des surprises, voici ce que nous proposent les grands noms parisiens :
- Jean-Paul Hévin : Galette à la crème d’amandes, pâte de pistache et éclats de palets 80% de cacao, composée d’un double feuilletage nature et cacao. La Fève est un cœur en verre peint à la main. Il y a 10 Fèves à collectionner. Il est préférable de la commander.
- Ladurée : galette coco/ananas cette année avec des petites fèves Babouchka (quel rapport me direz-vous ?) : j’adore le mélange coco-ananas mais celle-ci je compte la faire moi-même dans ma petite cuisine.
- Eric Kayser : galette au chocolat, galette aux ketsches, aux pommes, brioche royale également car la brioche aussi gagne du terrain sur la galette à la crème d’amandes.
- Gérard Mulot : galette Melchior à la crème de pistaches
- Pierre Hermé : galette Ispahan à la crème d’amandes à la rose, litchis et framboises ou galette Carrèment chocolat au chocolat amer, croustillant chocolat avec une fève en édition limitée de chez Bernardaud.
- La Maison du chocolat nous propose une galette au chocolat et une autre à la framboise- Quant à Lenôtre, pourquoi pas sa très chic galette millefeuilles Lucky Epiphany : Guy Krenzer et son équipe créent la surprise en imaginant une galette qui se présente et se déguste comme un millefeuille. Un feuilletage façonné à la main – pour un croustillant incomparable – fourré d’une légère crème mousseline au citron, rehaussée de framboises fraîches. La galette des rois dans une version aérienne et ultra-raffinée, parsemée de trèfles à quatre feuilles dorés à l’or fin de chez Fred (uniquement sur commande)
- Et pour les petits budgets : Paul nous propose une galette au chocolat avec une pointe de pralinoise
(crédits photos : Yuichi Sakuraba Flickr - Galettes chocolat Hévin et Ispahan Hermé)
Et bien finalement mon premier choix s’est porté sur celle de Sadaharu Aoki car je voulais découvrir comment un japonais pouvait s’accommoder de notre traditionnelle galette.
Galette Matcha azuki
Et bien, la sienne est une merveille avec une pâte feuilletée au thé vert, une crème d’amandes recouvrant une pâte d’haricots rouges azuki, le tout saupoudré de grains de sésames noirs. Elle est fine et élégante comme la patisserie de Sadaharu. Merveilleux mélange de nos deux cultures.
J'ai gouté également celle de JP Hévin en part individuelle : très bon feuilleté avec un fort goût de chocolat en bouche qui cache malheureusement la pistache qui ne ressort pas. Peut-être que ce n'est pas la même chose sur une galette pour plusieurs parts.
Et ensuite me direz-vous ? le week-end prochain se sera probablement celle de Gérard Mulot car je ne peux résister à la pistache ou alors…la coco/ananas que je ferais pour mes petits collègues mais il y aussi le KKVKVK avec la brioche royale…je ne sais plus. La galette est mangée : Vive les rois !
Commentaires
J'espère que le stand de Lafayette Gourmet en aura, et si possible en version individuelle!...
Je craque devant ta description!!
Ps: Sadaharu est un monsieur :)
J'ai tout d'un coup envie de manger la galette de Sadaharu Aoki ???... ;o)